Le pronostic du Quinté PRIX DU MAINE

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QUINTE DU VENDREDI 29 DECEMBRE A DEAUVILLE, départ de la course à 16 heures Ma préférence pour les courses disputées sur le gazon semble de plus en plus un combat d’arrière-garde. Les courses sur PSF connaissent un grand succès d’engagements. Il y aura 139 partants cet après-midi de vendredi à Deauville, à moins de quelques forfaits de dernière minute. Il faut se rendre à l’évidence : la présence d’une piste tout temps est un plus, mais si l’on peut comme moi regretter la perte de cette trêve hivernale qui conduisait à un farniente de fin novembre à début mars. Trois mois de trêve, c’était magnifique. Les choses étant ce qu’elles sont, tentons de localiser les meilleures chances parmi les dix-huit concurrents du quinté du jour. Pour quelques heures encore, on les appellera des trois ans. 6 BEDALY : Certes, il nous a habitués à souffler le chaud et le froid, remportant un quinté en juin à Saint-Cloud et plusieurs places ensuite, entrecoupées de « zéros ». Sa récente deuxième place sur cette piste mais sur un peu plus court est très encourageante. 2 LE CRES : S’il n’y avait pas un problème de distance (il a surtout réussi sur plus court), je l’aurais sans doute retenu en premier. Peut-être d’ailleurs qu’il va montrer ici que les 1900 mètres ne font pas peur à ce sprinter « allongé ». 3 KFAR YONA : Il a été battu de près de deux longueurs par BEDALY au même écart de poids à sa dernière sortie mais avait auparavant terminé bon deuxième à Maisons-Laffitte d’un quinté disputé sur 1600 mètres, à 38/1. Il sera moins délaissé bien sûr, mais partira encore à une cote intéressante au vu de sa chance. 10 MERLERAULT : Pris à la valeur 32 il y a un an, je ne vois aucune raison de l’avoir élevé de quatre kilos dans la hiérarchie. Cela dit, il vient de montrer sa forme et cet élève du célèbre Jean-Pierre Dubois devrait accuser quelques progrès en cette fin d’année car il a été bien ménagé par Philippe Demercastel. 9 ROYALETTO : Deuxième atout de Demercastel dans cette épreuve, c’est un élève lui d’Adolphe Bader, un élevage qui produit des chevaux courageux. Son poids semble plutôt favorable. Il vient de gagner à Marseille : une seule réserve : j’aurais préféré pour lui un terrain lourd et une piste en herbe. 4 CANZONETTA : Son succès dans un petit handicap de Fontainebleau lui vaut une surcharge de deux kilos, mais elle reste sur un mois sans course publique et doit avoir retrouvé un brin de fraîcheur lui permettant de surmonter son petit problème pondéral. 12 MALRIF D’AZE : Je jeune entraîneur Norbert Leenders est désormais meilleur que son père Etienne, qui est pourtant très bon. Quand il amène un cheval sous l’éclairage d’une course support des paris à la carte, c’est très souvent parce qu’il a une très belle chance. Il a pu viser ce handicap. 11 JTADOR : Il faut bien reconnaître que ce pensionnaire du diabolique Stéphane Wattel n’a causé que des déceptions depuis qu’on s’intéresse à lui dans les gros handicaps, et ce ne sont pas les deux kilos de baisse accordés par les handicapeurs qui vont changer quelque chose. Cela dit, il peut être prudent de lui accorder un dernier sursis pour cette saison.

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