Résultat PMU - Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur - Royal Dream fautif, Santa Rosa France terrasse l'opposition

Le Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur attire toujours une foule record et l'édition 2012 n'a pas fait exception à la règle. Il faut dire que ce Groupe I qui jouit d'une forte couverture médiatique est idéalement placé sur le calendrier. Non seulement, il se déroule un dimanche mais, surtout, à une période où le soleil est déjà omniprésent sur les bords de la grande bleue. Quoi de plus agréable que de passer un après-midi sur l'hippodrome phare azuréen... surtout lorsque le plateau est de qualité. Et, pour ce qui est de ce dernier, il était impossible de faire la fine bouche avec la présence de trotteurs tel qu'Oyonnax (Amérique 2010), Quaker Jet, le tenant du titre, Royal Dream, lauréat du dernier Prix de France ou encore Santa Rosa France et Nalda Nof, deux des superbes impressions du dernier meeting hivernal de Vincennes, sans oublier Iceland, lauréat de l'édition 2010 de l'Elitloppet. Et le spectacle attendu a tenu toutes ses promesses même s'il a débuté par un coup de théâtre, le grandissime favori, Royal Dream, prenant le galop dès le repli des ailes de l'autostart. Comme à ses plus beaux jours le suédois Iceland a rapidement pris le train à son compte rejoint, dans la ligne d'en face, par Napoleon Bar. Quaker Jet se tenait tout près en compagnie de Scala Bourbon, le long du rail. Les attentistes Nalda Nof et Santa Rosa Rance (photo) patientaient, dans la seconde moitié du peloton mais Franck Nivard, au sulky de la première citée, allait passer à l'attaque à l'entame des 800 derniers mètres. Bien inspiré, William Bigeon prenait aussitôt son sillage, pouvant ainsi se faire ramener sur un plateau. Si le leader rentrait progressivement dans le rang lors du sprint final, Quaker Jet bien qu'encore à court de condition selon son mentor, semblait longtemps en mesure de s'imposer. Mais c'était compter sans le rush irrésistible de la " bombe rouge " de Joël Séché qui regagnait mètre par mètre pour finalement disposer de son ainé, sur le fil, après développement de la photo finish. Malchanceux à mi-ligne droite, Rêve de Beylev avait tardé à s'exprimer avant de conclure très plaisamment à la troisième place devant Napoleon Bar, qui n'avait nullement démérité, et Iceland.