Fautif en 2008 alors qu'il avait la victoire à la portée de son sabot, MEAULNES DU CORTA n'a pas raté son rendez-vous avec le Prix d'Amérique dont il remporte seul et détaché la 88ème édition devant NOUBA DU SAPTEL et QUALITA BOURBON, deux juments héroïques

Grand malheureux de l'édition 2008 où il s'est mis à la faute à mi ligne droite alors qu'il était en tête, MEAULNES DU CORTA (photo) s'est brillamment vengé dimanche à Vincennes en remportant le 88ème Prix d'Amérique. De toute une distance. Appelé à la rescousse, Franck Nivard la nouvelle coqueluche du trot, ne 'set embarrassé d'aucune tactique, installant dès la descente MEAULNES DU CORTA en tête, après avoir assuré le départ et ceonvaincu des bonnes dispositions de son talentueux partenaire. "Il était sympa, au bout des doigts. Il ne m'a jamais embêté" a raconté Franck Nivard qui s'est détaché dans le dernier tournant pour ne plus être rejoint. "Dans un fauteuil !" a reconnu Pierre Levesque, entraîneur de MEAULNES DU CORTA et driver de OFFSHORE DREAM, le double vainqueur du Prix d'Amérique qui a échoué dans sa quête du triplé, cadenassé dans le peloton d'où il n'a pu s'extraire que bien trop tard pour "faire quelque chose d'utile". Même déroulement contraire pour OLGA DU BIWETZ, la deuxième favorite, qui n'a jamais pu s'exprimer complètement, devant se contenter d'une honorable quatrième place. "On n'aurait pas gagné, parce que le gagnant était inapprochable, mais la deuxième place était à notre portée"  a analysé Sébastien Guarato, l'entraîneur, véritablement déçu du scénario. Dans le clan de PARIS HAUFOR, disqualifié à mi parcours, ce n'était pas la joie non plus. "Je n'ai pas reconnu mon cheval. Il n'était pas aux allures et m'a causé des problèmes dès le début. Je crois que j'ai eu tort de le courir pieds nus pour la première fois" avouait visiblement dépité Christian Bigeon. Grande joie en revanche dans le clan de NOUBA DU SAPTEL qui sous la mène de Yvon Deux est venue arracher une superbe deuxième place, loin derrière MEAULNES DU CORTA, mais de peu aux dépens d'une formidable QUALITA BOURBON, qui n'a pas lâché le morceau pour finir, après un voyage inconfortable en épaisseur de MEAULNES DU CORTA. "QUALITA a été extraordinaire. Si j'avais su qu'elle allait aussi bien courir, j'aurais mis un pilote plus jeune et plus doué" a confié Jean-Pierre Dubois qui confirmait, alors qu'il aurac ette année 69 ans, que c'était son dernier Prix d'Amérique en tant que driver. La cinquième place de ce formidable quinté a été sauvée par le suédois OPAL VIKING qui a fait bravement son devoir après avoir été victime lui aussi des encombrements.