Interview pmu, mardi, à Cabourg (R-5). Dany Stoehr : "Je ne serais pas surpris de le voir à l'arrivée."
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Par Stéphane Davy
Victime d'une double fracture ouverte tibia-péroné, le 22 avril sur son centre d'entraînement, Dany Stoehr (photo) alignera KAIROS ECUS (401) dans le Prix des Jonquilles, mardi, à Cabourg (R-5). Notre journaliste Stéphane Davy est allé à sa rencontre.

Première question Dany : Comment allez-vous ?
Je suis toujours sur la touche. Suite à mon accident, j'ai eu des complications et j'ai subi plusieurs opérations. On m'a retiré le clou et les vis et je suis muni d'un fixateur externe. Cela demande de la patience. Pour tout vous avouer, je préfererais être avec mes chevaux. Cela dit, je gère l'écurie à distance, avec mon équipe.
Mardi, vous alignez KAIROS ECUS. Que doit-on en penser ?
Il a manqué son année 2024. Nous avions du mal à le retrouver. C'est mieux depuis. Il s'est d'ailleurs bien comporté la dernière fois à Pontchâteau (ndlr, 4e). Il est resté au mieux. Il a tendance à se donner de trop lorsqu'il est devant mais c'est un bon finisseur. Aussi, il faut le courir caché, ce qui peut parfois comporter des aléas. Il faut qu'il gère ses émotions dans les aires de départ mais, un fois parti, il est facile à utiliser. A la faveur d'un bon parcours, je ne serais pas surpris de le voir à l'arrivée. Le podium est même envisageable. A noter que c'est un fils de Bea Ecus, laquelle était une bonne jument de course. Elle a produit Julius Ecus et un "M" qui s'annonce prometteur. J'ai aussi une "O", par Italiano Vero.
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