Interview pmu, samedi, à Vincennes (R-4). A la rencontre de Dylan Punière

Dylan, nos lecteurs vous connaissent assez peu. Quel a été votre itinéraire professionnel ?

Je suis passé par l'Afasec, à Graignes, effectuant mon apprentissage chez Sébastien Hardy. Ensuite, j'ai passé mon bac pro au contact de Fabrice Souloy, puis de Sébastien Guarato. J'ai également travaillé chez Mickaël Lemercier, durant près de deux ans. Par la suite, après un rapide passage chez Guillaume Moinon, je suis revenu chez Sébastien Guarato. J'ai notamment beaucoup appris au contact de l'un de ses hommes de confiance, Hervé Langlois, lequel n'est pas avare de conseils. A noter également que j'ai eu des responsablités au sein de l'écurie de Dominique Lefaucheux avant de travailler dans l'écurie de Jean-François Mary, ou encore celle de Arnaud Randon, où je suis reste trois années.

Parlez-nous de votre structure...

J'ai l'autorisation d'entraîner depuis 2021. J'ai obtenu ma licence d'entraîneur public l'été dernier. Au début, j'avais un effectif assez réduit, d'autant qu'en parallèle, je travaillais au contact de galopeurs, dans le cheval pur-sang, au débourrage, dans l'écurie de Philip Prévost-Baratte et au Haras du Bocage. Après cette période, j'ai augmenté le nombre de mes pensionnaires. Je veille actuellement à la destinée de dix chevaux. Je suis basé à Rânes. Je suis en location. Nous disposons de deux pistes d'entraînement et j'ai la possibilité de travailler mes chevaux sur l'hippodrome d'Argentan. A noter également que dernièrement, j'ai effectué du débourrage, notamment pour Damien Lecroq ou encore Alexandre Plard.

Samedi, vous alignez L'AS DE PIQUE (402) à Vincennes (R-4). Que doit-on en penser ?

La dernière fois, à Argentan, il s'est classé 5e. Il est capable de mieux. Il était "collé dans une main" ce jour-là. Même remarque, auparavant, à Graignes. Cela dit, fin décembre, il m'avait bien plu. Il avait perdu du terrain en début de course. Il s'est tendu derrière la voiture, en se retrouvant envoloppé au milieu des autres. Il était ensuite revenu prendre une bonne 4e place, et ce en dépit d'un parcours en épaisseur. Après cette sortie à Graignes, il a vu le vétérinaire, lequel a fait ses soins. Le cheval a repris de la souplesse. J'espère jsute qu'il ne sera pas "collé dans une main" comme les dernières fois. Samedi, il aura des "combiPad" sous les pieds. Il pourra étre déferré à terme mais je préfère le préserver. Le cheval s'étoffe et gagne en maturité au fil de ses sorties. Sans dire qu'il va gagner à Paris, je pense qu'il a la pointure d'une course Premium. Je vais demander à Mathieu (ndlr, Mottier) de le préserver, de lui donner un parcours caché, au moins jusqu'à l'intersection des pistes. La montée ne devrait pas le déranger. Le lot s'est creusé. Il n'est pas hors d'affaire. Ensuite, le cheval aura un bon engagement, à Graignes.