Interview-portrait pmu, vendredi, à Toulouse (R-2). A la rencontre de Pierre Geray

Pierre, quel a été votre parcours professionnel ?

Je suis passé par l'Afasec, à Graignes, avant de travailler cinq ans dans l'écurie de Matthieu Abrivard. Ensuite, j'ai intégré l'écurie de mon oncle Sébastien Hardy, lequel m'a envoyé effectué un meeting dans le Sud-Ouest, chez les Frères Terry. C'était en 2018. Je suis resté neuf mois là-bas, période durant laquelle j'ai signé dix-neuf victoires. Après un rapide retour chez mon oncle, j'ai décidé de revenir m'installer dans le Sud-Ouest.

Un mot sur votre structure...

Je me suis installé avec ma compagne Ambre Dupuis. Nous sommes basés à côté de Beaumont-de-Lomagne, où nous disposons d'une petite piste en terre, de 800 mètres. Les derniers exercices poussés s'effectuent sur l'hippodrome de Beaumont, qui se situe à quinze minutes de l'écurie. Nous avons huit trotteurs, en location. Je dispose en effet d'une autorisation d'entraînée et ils évoluent sous mes couleurs. J'ai peu de chevaux, l'idée étant de continuer à driver pour "l'extérieur". Je vais d'ailleurs "trotter" le matin chez Stéphane Bouisson. Concernant mes couleurs, j'ai pris la même casaque que mon oncle, Sébastien Hardy, en modifiant la toque.

Vendredi, vous déléguez Lauragaise Dothrak (401) à Toulouse. Que pouvez-vous nous en apprendre ?

C'est une ancienne pensionnaire de Noël Langlois, lequel m'a proposé de "l'essayer". J'ai déjà eu l'occasion de la piloter en course. Elle a de la qualité mais elle demeure spéciale. Si elle reste au trot, elle est capable de finir parmi les cinq premières, d'autant que la course est réservée aux juments. J'aurais mieux aimé la voir partir en seconde ligne derrière la voiture afin de ne pas trop la mettre en pression en partant. J'espère qu'elle sera disciplinée au départ, derrière la voiture. Une fois partie, elle est plus gérable et n'a besoin de personne pour faire le dernier kilomètre.

Dernière question : Avez-vous un cheval à conseiller à vos supporters ?

J'avais gagné avec KADIZ DU VIEUXCOUR pour Laurent Laudren. Ensuite, il me l'a envoyé car ce cheval n'avait plus de bons engagements dans l'Ouest. Pour sa première sortie sous mon entraînement, il a bien gagné récemment à Bordeaux (ndlr, à 58/1). C'est un élément spécial, un brin dépressif, mais je le juge en retard de gains. Il va encore faire des fautes mais il est aussi capable de gagner d'autres courses cette année. Sachez que c'est un pur droitier. Il pourrait courir le 2 février, départ volté. A noter qu'il est plus à l'aise, départ autostart.