Interview quinté+ pmu, dimanche à Vincennes (R-1). A la rencontre de Eric Lambertz, entraîneur de GAZELLE DE VAL

Eric, vous retrouvez le plus haut niveau dimanche à Vincennes. Quel est votre sentiment ?

C'est vrai que j'ai eu la chance d'entraîner des bons chevaux, notamment Gamine Indienne, laquelle avait couru le Prix d'Amérique l'année de la victoire de Varenne ou encore Viking de Val, qui avait participé au Prix d'Amérique 2016. Par la suite, il y a eu des hauts et des bas. En 2020, avec le décès de ma femme, j'ai été beaucoup moins présent à Vincennes. A cette époque, je vous avoue que la motivation en a pris un coup. Désormais, à 62-ans, je travaille seul dans mon établissement, et j'ai la chance d'avoir GAZELLE DE VAL, jument issue de la première année de production de mon étalon Vikinig de Val.

Justement, quels sont les principaux atouts de votre jument ?

En début de carrière, elle était bouillante en partant mais assez sûre ensuite. Elle n'a cessé de progressé au fil du temps. Elle a toujours eu la tenue et de l'action. Elle n'a débuté sous la selle qu'au printemps de ses 8-ans. C'était au mois de mai, à Lisieux. Depuis, elle a signé six autres succès au trot monté, les cinq derniers en date ayant été obtenus à Vincennes. La dernière fois, son jockey a pris ses responsabiliés et a dédidé d'aller de l'avant. Il fallait assurer sa qualification pour le Prix de Cornulier mais elle sait également aller vite lorsqu'elle sort d'un dos. Elle n'est pas nerveuse mais elle reste tendue. Selon moi, elle est encore meilleure en venant de l'arrière. Elle a pour elle de bien s'économiser dans un parcours.

Comment aborez-vous ce Prix de Cornulier 2025 ?

La jument va très bien. Je n'ai pas modifié ses habitudes. Elle dors en extérieur en compagnie de Horus de Val. En raison du gel, en début de semaine, j'ai avancé son travail d'une journée. Elle s'est exercée, en effectuant deux heats, sur ma piste de 800m, me donnant satisfaction. Ses derniers boulots ont été effectués mercredi et vendredi. Elle n'est pas des plus démonstratives au travail mais la jument est bien. Il m'a été moins facile de gérer le dernier mois que les quinze derniers jours avant la course. Selon Mathieu (ndlr Mottier), elle a sa place parmi les trois premiers de ce Prix de Cornulier. Je lui fais confiance.