Interview pmu, samedi à Enghien (R-1). Thierry Lardillier : "Une course visée pour KING FROMENTRO !"

Par Stéphane Davy. Néo-retraité, Thierry Lardillier (photo), 63-ans, a conservé trois chevaux à entraîner dont KING FROMENTRO (516), candidat au Prix de Rouvroy, samedi, à Enghien (R-1). Voici ses impressions.

"Il a une histoire particulière. Il s'agit en effet d'un cheval d'un cheval de reforme que j'ai recupéré. Il possède toutefois un "papier" intéressant car sa grand-mère est une soeur de la mère de Little Brown. J'ai été patient avec lui. Je lui ai accordé un break volontaire au mois de septembre, après sa bonne 2e place acquise à Caen. Cela dit, il n'a pas été longtemps arrêté, seulement un bon mois avant de reprendre le travail mi-octobre, début novembre. En cinq sorties cette année, il n'a jamais conclu plus loin que 5e. Et, la dernière fois à Angers (ndlr, 4e le 11 juin). Il n'y a pau eu assez de train pour lui et j'ai été contraint de venir en dehors ce jour-là. En outre, il n'avait pas travaillé autant que pour ce rendez-vous à Enghien. A noter qu'il demeure un peu délicat dans la "bouche". Il a régulièrement un débraqueur en mousse même si la dernière fois, j'avais essayé un mors en caoutchouc. C'était une erreur. Il se montre parfois lent dans sa mise en jambes, mais, ensuite, il n'a besoin de personne pour faire un dernier kilomètre. En outre, il est capable d'aller devant comme attendre. Selon moi, il n'a pas les gains en rapport avec son potentiel. Samedi, il fait face à un engagement favorable. C'est d'ailleurs le plus riche de la course. Je m'attache les services de Matthieu Abrivard, lequel l'avait drivé courant mai à Vincennes. J'ai intensifié le travail en vue de cet objectif. La distance va lui convenir. La ligne droite d'Enghien également. J'envisage de l'alléger aux antérieurs. Par ailleurs, on va sans doute lui déboucher les oreilles et lui mettre uniquement des mousses. Bref, il a de très sérieux atouts dans son jeu. C'est une course visée !"