Interviews courses pmu, samedi, à Reims (R-4). Marius Coignard : "Si JOHNY DU VIVIER est installé favori, je trouve cela logique."

Marius Coignard (photo) se rendra samedi, à Reims (R-4) pour driver son pensionnaire JOHNY DU VIVIER (413) dans Prix du Film le Grand National. Notre journaliste Stéphane Davy est allé à sa rencontre.

Marius, quel a été votre parcours professionnel ?

Je suis passé par la M.F.R de Vimoutiers avant de travailler un an chez Philippe Allaire, puis un autre chez Robert Bergh, en Suède et dans son antenne, en France. Ensuite, j'ai effectué de la prestation de services chez Dominik Locqueneux et Séverine Raimond. J'ai toujours eu dans l'idée de m'installer et j'ai obtenu ma licence d'entraîneur, cet été, à la mi-aout. Je veille actuellement à la destinée d'une douzaine de trotteurs, et je suis épaulé par ma mère.

Samedi, vous serez au sulky d'un 4-ans qui reste sur plusieurs victoires. Que doit-on en penser ?

 

Ses trois derniers parcours ont en effet été couronnés de succès. Pascal Garreau s'en est porté acquéreur durant l'automne. Pour sa première sortie sous mon entraînement, JOHNY DU VIVIER a bien gagné, récemment à Vire. Sachez que c'est un pur droitier même si à terme, il pourra être utilisable corde à gauche. Il sait tout faire. Il est capable d'aller devant comme attendre. Il s'adapte à tous les anneaux, petits et grands. Ce n'est pas un élément précoce. Je le juge en retard de gains. Samedi, il sera pieds nus. Il est à l'aise de la sorte. Il n'a pas besoin de poids sous les pieds. Certes, il devra rendre la distance mais je compte de nouveau sur lui. S'il est installé favori, c'est logique. Je me méfie surtout du "Martens", Janeiro de Tilou."