Interview Pmu. Vendredi, aux Sables d'Olonne (R-5). A la rencontre de Jean-Marie Le Cerf

Jean-Marie Le Cerf (photo) déléguera trois de ses pensionnaires, vendredi aux Sables d'Olonne (R-5). Notre journaliste Stéphane Davy est allé à sa rencontre. Entretien.

Jean-Marie, pouvez-vous revenir sur votre itinéraire professionnel ?

Je suis issu du sérail car mon père était entraîneur. Il est désormais à la retraite. De mon côté, j'ai fréquenté plusieurs écuries; notamment celles de Jean-Marie Monclin, durant cinq ans, et de Loïc Groussard, pendant trois années. Auparavant, j'ai effectué mon apprentissage chez Aymeric Thomas et Alain Raffegeau.

Un mot également sur votre établissement...

A l'instar de mon frère, Sébastien, je suis installé chez mes parents. Nous avons l'un et l'autre une dizaine de chevaux. Nous disposons de deux pistes et d'une quinzaine de boxes.

Vendredi, vous alignez trois partants en Vendée. Que pouvez-vous nous en apprendre ?

FILLE A PAPA (104) aura pour elle de partir en première ligne derrière la voiture mais sa tâche se sera pas évidente, ici, face à ses cadets. Je lui préfère GIN FIZZ PAULO (111). Il avait bien gagné à Châteaubriant, au printemps, mais ensuite, il avait reçu un coup dans le genou au paddock, ce qui a occasionné trois semaines de box. Lors de ses sorties estivales, il manquait de fraîcheur mais il m'a bien plus à Laval, d'autant qu'il était ferré. Ici, il sera pieds nus. Avec ce n° derrière la voiture, il faudra bénéficier d'un bon parcours mais il faut lui masquer l'effort. Ne le sous-estimez pas !

HAPPY DU LAS VEGAS (602) occupe une place particulière dans l'écurie. Je l'ai depuis que je suis installé. C'est une jument régulière. Elle retrouve la piste des Sables d'Olonne sur laquelle elle a signé deux places de 2e, le mois dernier, sous la selle. Elle est restée bien. Elle demeure encore délicate mais elle possède vitesse et tenue. Je la présente ici car elle n'a pas d'autres courses, plus fermées, et parce que c'est une pure gauchère. J'aurais été plus confiant sans les 5-ans. Avant le coup, elle briguera une place."