Interviews PMU, jeudi, à Toulouse (R-5). Cyril Gazengel : "Je suis confiant avec KENSINGTON GARDENS."

Cyril Gazengel drivera trois chevaux, jeudi, sur l'hippodrome de Toulouse (R-5). Rencontre. Par Stéphane Davy

Cyril, pouvez-vous dresser une rapide présentation de vous ?

J'ai un lien de parenté avec l'entraîneur normand Hervé Gilles. J'ai ma licence d'entraîneur. J'ai sept chevaux sous ma coupe. Je suis également salarié à mi-temps au sein de l'écurie Champie.

Justement, vous driverez trois de ses représentants, jeudi, à Toulouse. Que doit-on en penser ?

Le 5-ans IS IT PARIS (404) n'était pas sur sa distance de prédilection en dernier lieu. Il a de la tenue. 2.950 mètres, c'est son truc. En outre, il sera déferré des quatre pieds. Sachez qu'il peut aller devant comme attendre. Il faut jsute qu'il parte au trot. Il faut éviter de le décaler, de la changer de "rail, mais, une fois le premier tournant passé, il est plus facile à utiliser. Il a sa chance. A noter qu'il a couru une fois au trot monté, mais il était malade ce jour-là. Il pourra y revenir à terme car il a le modèle pour réussir sous la selle.

JASPER QUESNOT (605) est un bon cheval. Il reste encore lent dans sa mise en jambes mais il a de la tenue. La dernière fois, à Salon-de-Provence, il s'est retrouvé pris de vitesse sur un parcours réduit. Sachez toutefois qu'on l'a déjà eu en meillleur état physique. Dans l'immédiat, nous avons surtout besoin qu'il nous rassure. Mais, je ne m'inquiète pas, c'est un trotteur d'avenir.

Concernant le 3-ans KENSINGTON GARDENS (703), il manque encore de force mais il va s'améliorer au fil du temps. Il fait partie de nos espoirs dans cette promotion, à l'instar de son compagnon d'entraînement Katoki, qui l'a battu la dernière fois, à Beaumont-de-Lomagne. Or, ce jour-là, il l'aurait sans doute devancé si j'avais eu l'ouvertue plus tôt. J'ai vu le jour qu'à mi-ligne droite finale. Ce poulain reste un brin nerveux. Il faut être vigilant au départ mais, ensuite, en course, il est sympa. Le départ autostart nous a permis de le faire partir sur la bonne jambe, et de le façonner. Le cheval sait tout faire. Il est dur à l'effort. Il peut aller devant commme attendre. La distance ne va pas le déranger. Au contraire. Jeudi, j'en escompte une confirmation. Je suis confiant. Je me méfie surtout des 3-ans présentés par les écuries de Tony Le Beller, Yannick-Alain Briand et Thierry Duvaldestin."