Trot. Trois questions à.... Florian Guillet.

Florian Guillet. Son nom ne vous est certainement pas singulier. Il n'est pas entraîneur. Il n'est pas driver. Il n'apparaît pas sur les programmes de courses hippiques. Or, l'homme basé dans le Morbihan, en Bretagne, s'est lancé dans un projet, celui de partager sa passion du trotteur. Rencontre.

Florian, vous venez de faire naître un projet. Pouvez-vous nous en parler ?

Oui, avec plaisir. Depuis mon plus jeune âge, je fréquente les hippodromes, ayant été initié par un oncle, turfiste. Je me suis ainsi passionné par l'univers des courses hippiques et surtout par l'élevage. Avec mon père et mon oncle, nous avons décidé d'investir dans une écurie. Nous nous sommes par la suite portés acquéreurs de poulinières et de parts d'étalons. L'idée a donc été de faire de bons croisements et de proposer nos produits à des investisseurs intéressés.

Le principe est donc différent de celui des écuries de Groupes ?

Effectivement. Notre acheteur n'investit pas sur l'ensemble de l'écurie mais il devient propriétaire d'une part du cheval, de 5% ou plus, en association. Après son achat initial, il n'a rien à gérer. Par exemple, si un passionné décide d'investir 2.000 euros, à hauteur de 5% d'un poulain, il touchera ensuite 2% des gains, sans aucun frais supplémentaire. Notre écurie conserve un rôle d'accompagnement. Nous mettons également un point d'honneur à partager cette expérience. L'idée est en effet de se réunir, que ce soit au moment de l'élevage, de l'entraînement, ou sur les hippodromes, tout au long de la carrière du trotteur. C'est une expérience à vivre ! De plus amples renseignements sont d'ailleurs disponibles sur notre site internet : ecurieguillet.fr

Vos produits ont-ils déjà eu l'occasion de s'illustrer ?

Nous en sommes qu'aux balbutiements. Si notre écurie existe depuis fin 2017, ce défi a été lancé récemment, au mois de novembre. Notre première poulinière est arrivée à l'écurie en 2019, les autres ont suivi, l'année suivante. Nous avons notamment la mère de Cleangame. La première naissance a eu lieu en 2020. Ce sont donc des "K" qui vont porter nos premiers espoirs. (Par Stéphane Davy)