Mercredi, à Laval (R-4). A la rencontre de Dany Stoehr

Dany Stoehr, 53-ans, sera présent mercredi, à Laval (R-4) pour driver l'un de ses pensionnaires dans le Prix de Montigné-le-Brillant. Notre journaliste Stéphane Davy s'est entretenu avec lui. Rencontre.

Dany, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

Je suis originaire d'Alsace. J'ai tout d'abord été apprenti chez Françis Jung, à Strasbourg. Ensuite, j'ai travaillé deux ans et demi chez Jean-François Mary. Au cours de l'été 2019, j'ai posé mes valises au Haras des Ecus (https://harasdesecus.com), dans la Sarthe, au côté de Tarja Vartiainen. Nous disposons de 40 hectares, avec des paddocks. Il y a également cinq poulinières sur le site. Nous avons volontairement peu de chevaux à l'entraînement afin de faire les choses de la bonne manière et d'en prendre soin. Cela n'a pas été facile au début. J'ai connu un traversée du désert lors des deux dernières années écoulées, mais GIANT MADRIK m'a sauvé...

Justement, mercredi, vous serez au sulky de ce 6-ans GIANT MADRIK (207). Que pouvez-vous nous en apprendre ?

Ce cheval a souffert d'une tendinite, l'an dernier, Il a donc fallu le soigner et se montrer patient avec lui. On a mis en place un programme de soins sur plusieurs mois. Tout semble désormais rentré dans l'ordre même s'il a toujours besoin d'un point d'appui et de confort sous les pieds. Il se produira avec une ferrure légère, avec deux plastiques. Le cheval est tout "neuf" et reste en retard de gains. En outre, il possède de la vitesse et de la dureté. Il est volontaire. Il a bien gagné la dernière fois, à Angers. Auparavant, à Meslay-du-Maine, il a été contrarié par l'état de la piste. C'était humide et avec ses plastiques sous les pieds, cela faisait un effet "ventouse", ce qui lui coûte un meilleur classement ce jour-là. Le cheval est resté au mieux. La corde à gauche ne sera pas un problème. Je le juge en mesure de répéter... Pour tout vous avouer, je pense qu'il a le niveau parisien.

Et concernant vos autres pensionnaires...

GRANITE DE TILLARD ne manquait pas de moyens mais il n'avait ni le mental ni la santé. J'ai deux "I" capables de faire parler d'eux d'entrée de jeu."