Lundi à Chartres (R-3). Entretien avec Esther Van Petten

Trois questions à Esther Van Petten (photo)

Esther, pouvez-vous nous parler de la structure familale ?

Mes parents ont longtemps été basés aux Pays-Bas avant de s'installer en France, en 2000. Nous sommes basés en Mayenne. Nous avons cinquante hectares. Nous effectuons de l'élevage pour différents propriétaires. Nous avons notamment quelques poulinières du label "Leman". Concernant l'entraînement, nous avons une dizaine de trotteurs, avec les poulains. Nous travaillons en famillle, avec mon père Pieter et ma mère Marijke.

D'un point de vue personnel, comment s'articulent vos journées ?

Je suis apprentie. Je travaille à l'écurie et dispose également d'un mi-temps extérieur, dans un établissement d'élevage. Cela me laisse du temps pour monter pour les entraîneurs qui souhaitent s'attacher mes services. Cette saison, j'ai notamment eu le plaisir de gagner avec Elder Shadow, à Reims.

Lundi, vous serez associé à GOBISOLO DU RANDOU (103). Votre avis ?

Il a eu des débuts compliqués. Avant d'arriver à la maison, il avait été victime d'une chute, au printemps de ses 3-ans. Cela ne l'a pas mis en confiance. Désormais, il est rassuré et a compris son travail. Cette année, il nous fait plaisir. Il reste d'ailleurs sur une série de bons résultats. Il a bien fait récemment à Saint-Malo, mais je le juge plus efficace corde à gauche. Sachez également que c'est un finissieur, qui apprécie les longues lignes droites. j'ai peur que celle de Chartres ne soit trop courte pour lui. Cela dit, il est dur et est capable d'être lancé de loin, à 800 mètres du but. Il est resté en bonne forme. Je le pense capable de confirmer ses dernières sorties. A noter qu'il a besoin d'une ferrure spéciale. Pour l'instant, c'est nécessaire. Par ailleurs, il n'a pas encore d'artifice ce qui nous laisse penser qu'il est susceptible d'être progressivement amélioré."

(Par Stéphane Davy)