JARDY survole le Prix de Paris, réussissant un superbe doublé. JAG DE BELLOUET perd pied à 600 mètres du poteau

Par esprit charitable on ne qualifiera pas la tactique employée par Christophe Callier au sulky de JAG DE BELLOUET qui aurait du permettre au crack de rendre 50 mètres à ses dix adversaires et en particulier à JARDY, son rival direct dans le Prix de Paris, dimanche à Vincennes. "Mais pour faire çà, il aurait mieux fait de le laisser dans son box" c'est le sentiment général qui prévalait après le naufrage de JAG DE BELLOUET au second passage de la montée. En principe s'il avait adopté le schéma de course de ses illustres aînés, OURASI et BELLINO II, c'est à cet endroit qu'il aurait du mettre la pression sur le peloton en venant fort à l'extérieur. Mais pour JAG DE BELLOUET, on avait choisi de venir en tête après un kilomètre et demi dans une course de plus de 4.000 mètres. JARDY qui était maître de la corde depuis le début a conservé le contrôle jusqu'au bout, non sans avoir montré qu'il ne craignait pas l'affrontement en répondant à la longue attaque de JAG DE BELLOUET qui à deux kilomètres de l'arrivée a tenté de prendre la corde, en vain. Au lendemain du Prix de France, Canalturf avait fait les plus larges réserves sur cette course insensée, JAG DE BELLOUET n'étant pas capable de rendre arithmétiquement parlant 50 mètres à JARDY, ainsi qu'à quelques autres. C'est une question de chrono.