Mercredi à Graignes (R-5). Trois questions à Bryan Fontaine

Notre journaliste Stéphane Davy est allé à la rencontre de Bryan Fontaine. Morceaux choisis.

Bryan, vous venez de faire votre entrée dans la colonne des entraîneurs. Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

Je me suis intéressé aux chevaux dès mon plus jeune âge. Gamin, j'allais sortir des chevaux de l'écurie Bourgoin. J'ai ensuite fait mon apprentissage chez Franck Nivard, avant d'être salarié dans les écuries de Gaetan Marcque, Sylvain Roger, Pierre Levesque puis André Le Courtois. J'ai passé mon stage d'entraîneur au mois d'octobre 2020 et j'ai reçu ma licence depuis une quinzaine de jours.

Un mot sur votre méthode de travail ?

Je suis installé dans la Manche, à côté de la mer, depuis 2016. J'ai pour habitude d'emmener mes pensionnaires se ressourcer et travailler à la mer. Les chevaux apprécient, moi également. J'ai actuellement sept trotteurs aptes à courir ainsi quelques pensionnaires qui ont connu des soucis de jambes, ayant besoin de mettre les pieds dans l'eau, et d'autres jeunes qui vont être débourrés.

Mercredi, vous aurez deux partants à Graignes. Que pouvez-vous nous en dire ?

DERBY LY (610) n'a pas été revu depuis le mois de novembre mais il a continué à s'exercer régulièrement. Il a intégré mon effectif au mois de décembre. Il me donne satisfaction au travail. Mercredi, il effectuera ses débuts sous la selle. Sachez toutefois que le cheval a déjà été essayé au trot monté. Antonin André a eu l'occasion de le travailler à Graignes. Il n'est pas très grand mais c'était concluant. Ici, c'est un bon engagement pour le cheval. Il a des moyens. Il est capable de faire les 500 derniers mètres à bonne allure mais il est préférable de lui masquer l'effort. Quant à GOOD BOY DU DERBY (808), il appartient à mon père. C'est un cheval spécial. Il a parfois tendance à s'affoler en partant. Il a son tempérament et n'est pas toujours décidé et volontaire. C'est dans sa tête. Il ne manque pas de moyens mais il est difficile à saisir. Robin Lamy le connaît. C'est un avantage. J'espère que le cheval sera dans un bon jour. Si tel est le cas, il peut rentrer aux balances."