Mercredi, à Strasbourg (R-3). Rencontre avec Kevin Herzog

Notre journaliste Stéphane Davy est allé à la rencontre de Kévin Herzog (photo). Ce dernier s'est plié au jeu des questions-réponses. Morceaux choisis.

Kévin, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

J'ai longtemps été jockey dans le Centre-Est. J'ai notamment monté pour les écuries de Marc Pimbonnet, de Sébastien Culin, de Mathieu Pitart, et de Stéphane Eveno. J'étais encore en selle dimanche dernier mais je vais monter de moins en moins en course. J'ai pas mal de travail à l'écurie et donc moins le temps de me mettre en selle l'après midi. J'ai ma licence d'entraîneur depuis le 1er avril. Je suis basé sur le centre d'entraînement de Chazey-sur-Ain et j'ai actuellement huit chevaux dans mon écurie, dont une majorité à vocation obstacle. J'ai toujours été passionné les sauteurs.

Mercredi, à Strasbourg, vous présentez FAUGERES (202). Que pouvez-vous nous en apprendre ?

On l'a essayé sur les obstacles mais ce n'est pas son sport. Certes, il s''est classé 3e sur les haies de Vichy, le mois dernier. Or, il terminait à nette distance des premiers, et il a profité de chutes. Vu sa qualité, il est capable de mieux. Il a connu des ennuis de santé par le passé et a eu de mauvaises expériences sur les obstacles. Et, désormais, il reste prudent dans ses sauts et ne se livre pas. Cela ne sert à rien d'insister. Mercredi, il revient en plat. Il a de la tenue. Il est extra au travail. Il n'est pas dérangé par les pistes humides. Il est dans sa catégorie. D'ailleurs, cet été à Cluny, il a gagné une course de ce genre, devant trois des adversaires qu'il va retrouver mercredi. Il faut essayer de lui masquer l'effort car il possède une bonne pointe de vitesse finale, contrairement à beaucoup d'A.Q.P.S. Je le juge capable de se mettre en évidence. L'année prochaine, on essayera de lui tracer un programme dans les handicaps sur les parcours de tenue.