Grand Prix d’Amérique Opodo 2017. Les réactions.

Franck Nivard (driver de Bold Eagle- 1er) : "Il m’a un peu embêté en partant. Il voulait aller trop vite. En haut, j’étais dans le dos de Jean-Mi (ndlr, Bazire). Je savais que c’était fait."

Sébastien Guarato (entraîneur de Bold Eagle- 1er) : "J’ai regardé le début de course sur une petite télé, dans les écuries, avec mes enfants. Je suis ensuite venu la regarder sur l’écran géant quand  j’ai vu que cela s’emmanchait bien. On aurait préféré être placés un rang plus près à mi-parcours mais Franck Nivard a pris les bonnes options. ll s’est fait ramener sans faire d’efforts. A l’entrée de la dernière ligne droite, je me suis dit que c’était gagné. Sur 200 mètres, je ne pense pas qu’un cheval au monde soit capable d’aller aussi vite que lui."

Pierre Pilarski (photo-propriétaire de Bold Eagle – 1er) : "Vu son départ, son succès est d’autant plus beau. Toutefois, je ne vous cache pas que dans la ligne d’en face, j’ai cru que cela allait être compliqué. On avait amené le cheval comme on voulait, où on voulait. Je vais revoir la course en boucle."

Thomas Bernereau (co-proporiétaire de Bold Eagle -1er) : "Après les faux départs, on était inquiets. Le cheval montait en pression. Franck Nivard a drivé un super couse. Il écrit sa légende."

Jean-Michel Bazire (entraîneur - driver de Belina Josselyn – 2e) : "C’est super. J’ai vraiment eu de bonnes sensations dans le dernier tournant. La jument n’a rien lâché. C’est parfait. Bold Eagle nous a pris le meilleur à mi-ligne droite, mais timidement. Ensuite, dans les 150 derniers mètres, Bold Eagle est reparti."

Matthieu Abrivard (driver de Lionel – 3e) : "Après la victoire de Bellissima France dans le Prix de Cornulier, on était sur la bonne vague positive. Aujourd’hui, le cheval a eu un petit "coup de mou" à 600 mètres de l’arrivée mais il s’est bien relancé pour finir. Il s’est mis à plat ventre. C’est merveilleux."

Daniel Reden (entraîneur de Lionel, Call Me Keeper, Propulsion et Wild Honey) : "Je suis fier de mes chevaux. Il faut se pincer pour y croire. Je suis amoureux de la France. Comme vous le savez, Propulsion a été perturbé dans sa préparation. Il n’était qu’à 70% de ses moyens aujourd’hui. Mais il était déferré des quatre pieds et cela l’a aidé. Il sera incroyable la prochaine fois. Il évoluera d’ailleurs sur une distance parfaite pour lui dans le Prix de France."

Pierre Vercruysse (driver de Call Me Keeper – 6e) : "Il fait une course de première. On a pris le départ qu’on voulait. L’effort, en plaine, pour se placer dans le dos de Timoko nous coûte certainement la 4e place. Mais avec notre parcours, on ne peut pas avoir de regrets aujourd’hui."

Bjorn Goop (driver de Timoko) : "Le cheva n’a pas mal couru mais cela allait trop vite pour lui. Il n’a pas eu le temps de respirer."