Samedi à Nantes (Réunion III). Claude le Lay : "J’ai cette course en point de mire depuis pas mal de temps ! "

Installé dans la Sarthe, Claude Le Lay (photo) se rendra samedi sur l'hippodrome de Nantes (R-3) pour seller le fer de lance de son écurie, HOLDTHASIGREEN (502-photo). Le fils de Hold That Tiger fait partie des treize candidats à l'édition 2016 du Grand Prix de Nantes (Listed-race), treizième des quinze étapes du Défi du Galop. Rencontre.

Claude, quel regard portez-vous sur les dernières sorties de votre protégé ?

Le cheval a fait un "truc" peu ordinaire, début juin à Nantes. Ce jour-là, il a en effet galopé tout en dehors de la piste, et n’a jamais abdiqué pour finir, s’imposant avec la manière. Ensuite, il a confirmé en s'adjugeant avec autorité, de bout en bout, une Listed-race disputée fin juillet à Vichy. Concernant sa place de troisième enregistrée dans le Grand Prix de la Ville de Craon-Mayenne (Listed Race), début septembre, elle est loin d’être mauvaise. On avait délibérément décidé de patienter avec lui ce jour-là car le cheval avait été un peu moins bien au travail et sa préparation avait été perturbée. L'écurie a en effet été victime d'un virus au mois d'août. Tout est désormais rentré dans l'ordre. Et, lors de sa dernière sortie à Strasbourg, là aussi il s’est bien comporté, finissant correctement après avoir patienté. A noter également que la distance des 2.100 mètres était un peu courte pour ses aptitudes.

Quels seront ses principaux atouts, samedi, dans le Grand Prix de Nantes ?

Le cheval est au mieux. Il connaît la piste de Nantes. En outre, le voyage sera moins long qu’en dernier lieu à Strasbourg. C’est toujours un avantage. D’autre part, l’assouplissement des pistes servira ses intérêts. Selon moi, il est beaucoup plus efficace lorsqu'on le laisse galoper dans son train. Aussi, il n’est pas impossible cette fois qu’il progresse plus près des animateurs. Certes, il reste très caractériel, fougueux et autoritaire. Mais, il me semble prêt à fournir sa bonne valeur. Pour tout vous avouer, j’ai cette course en point de mire depuis pas mal de temps. (Propos recueillis par Stéphane Davy)