Samedi à Vincennes (Réunion I). Clément Casseron : "Je serais très déçu si COMTESSE DU CHÊNE (715) ne jouait pas les premiers rôles…"

Après avoir entraîné les chevaux de l'écurie Quick Star puis les représentants de Claude Guedj, Clément Casseron, 41 ans, a décidé de voler de ses propres ailes. Cet été, courant juillet, il quittera l'établissement du dernier cité pour s'installer à son compte, en Loire-Atlantique. L'écurie devrait être opérationnelle dès le début de l'automne. En attendant ce tournant important dans sa carrière, ce sympathique professionnel évoque les chances de ses deux partants alignés samedi à Vincennes.
Clément, vous présentez tout d’abord COMTESSE DU CHÊNE (715) dans le Prix de Meaux. Que doit-on en penser ?
Sa dernière sortie est à effacer. La pouliche a eu un mauvais parcours. Depuis, elle a conservé un bon degré de forme à l’entraînement. Pour tout vous avouer, je le juge beaucoup mieux au travail. Elle est montée en puissance et a repris pas mal de souffle.  Je ne suis pas certain que le déferrage des postérieurs va l'améliorer mais cela ne va pas la desservir. D’autre part, elle s'est déjà distinguée sur ce tracé. Elle sait finir très vite lorsqu'elle bénéficie d'un bon parcours caché, jusqu'à 300 mètres du but. Je serais très déçu si elle ne jouait pas les premiers rôles dans cette course. Selon moi, sa place est sur le podium.
Un peu plus d’une heure plus tard, son contemporain CIRRUS DU CHÊNE (918) sera au départ du Prix de Gueugnon. Quels seront ses principaux atouts ?

Le cheval est en bonne forme et fait face à un bon engagement au plafond des gains. Il sera de surcroît pieds nus. Même s’il n'est pas des plus motivés le matin à l'exercice, je m'en suis sérieusement occupé au travail. J'envisage également de le munir d'une petite paire d'œillères, afin de le motiver davantage. Jean Michel Bazire sera au sulky. Il a sa chance, a fortiori si la course est rythmée. Seul bémol : Il n'a pas été revu en compétition depuis le début du mois de février et reste plus efficace lorsqu'il peut courir de manière rapprochée.