Grand Prix de France 2016. Franck Nivard : "Dans le dernier tournant, Bjorn m’a dit : Bravo Franck ! "

L'édition 2016 du Grand Prix de France a vu le succès du champion BOLD EAGLE. Voici quelques réactions d'après-course :

Sébastien Guarato (entraîneur de Bold Eagle – 1er) : "Je n’ai pas eu d’inquiétude durant la course. Le cheval s’est bien fait ramené. Franck l’a fait souffler aux « traiteaux ». Ensuite, le cheval a gagné facilement même s’il s’est un peu repris pour finir. On va en discuter avec son propriétaire mais il devrait courir le Prix de Paris. Mon protégé a de la tenue. Il ne sera donc pas plus mal sur 4.000 mètres…"

Franck Nivard (driver de Bold Eagle – 1er) : "Avec ce numéro en dehors, j’ai préféré démarrer gentiment. J’ai ensuite bénéficié d’un bon parcours. J’étais au petit trot  à l’intersection des pistes. Dans le dernier tournant, Bjorn (ndlr, Goop) m’a même dit : Bravo Franck ! Le cheval était au dessus du lot. J’aurais même pu gagner plus facilement…"

Pierre Pilarski (propriétaire de Bold Eagle – 1er) : "Je suis sur un nuage. Aujourd’hui, il m’a démontré un visage que je ne soupçonnais pas. Il devait composer avec un numéro 8 derrière la voiture. Il a « voyagé » en épaisseur. Et, dans le dernier tournant, il avait déjà course gagnée. Franck n’a même pas jugé nécessaire de lui déboucher les oreilles, preuve qu’il avait encore de la marge. C’est exceptionnel. C’est un monstre. Il a un mental de fou. On va observer le cheval dans les prochains jours mais il devrait s’aligner au départ du Grand Prix de Paris."

Richard Westerink (entraîneur de Timoko – 2e) : "Le cheval était parfait. J’ai vu le plus beau match de ma vie. Dans le virage, c’était magnifique mais Bold Eagle était meilleur… J’envisage désormais de la présenter dans le Grand Prix de Paris où il va une nouvelle fois courir pour la 2e place…"

Gabriele Gelormini (driver de Voltigeur de Myrt – 3e) : "On a eu un bon parcours aujourd’hui. Le cheval a fait sa course. Il est devancé par les deux premiers du Prix d’Amérique. Ce n’est pas un hasard. Il est à sa place. Les deux autres étaient intouchables..."