Prix de Cornulier (Gr.I), dimanche à Vincennes. HISSEZ HAUT, TIEGO !

L’année du sacre pour TIÉGO D’ETANG ? Sur le papier, le fils de Chaillot présente effectivement de très solides garanties au départ de l’édition 2016 du Prix de Cornulier (Gr.I), sommet de la réunion programmée dimanche 24 janvier sur l’hippodrome de Vincennes. Le représentant de Françis-Lucien Adam est non seulement confirmé au plus haut niveau mais il est également, et de loin, le plus argenté du peloton, avec un compte en banque supérieur à 1.6 millions euros de gains. Autre constat : S’il ne compte que cinq sorties publiques au trot monté, TIEGO D’ETANG (418) a rapidement prouvé qu’il faisait partie des meilleurs trotteurs d’âge dans la discipline, ayant notamment remporté du Prix de Normandie (Gr.I), en 2012, avant de se classer deuxième, derrière Roxane Griff, des deux dernières éditions de ce classique hivernal, au trot monté. Et, mauvaise nouvelle pour ses dix-sept adversaires dimanche sur la cendrée parisienne, Christian Bigeon a indiqué que la préparation de son protégé s’était déroulée comme souhaité, le cheval abordant cette rencontre en pleine possession de ses moyens. Lueur d’espoir pour ses rivaux : Le Prix de Cornulier n’est plus tombé dans l’escarcelle de son favori depuis une décennie, années des victoires de Jag de Bellouet. Un paramètre qui pourrait renforcer les ambitions du chevronné UHLAN DU VAL (417), qui a mieux couru que ne l’indique sa septième place enregistrée dans le Prix Paul Buquet (Gr.II), début décembre, à l’occasion de ses premiers pas sous la selle, ou encore celles de la courageuse SCARLET TURGOT (412), qui affiche trois podiums en autant de sorties au trot monté, dont un succès acquis dans le semi-classique précité. Il convient également de s’attarder sur les candidatures des juments ATHENA DE VANDEL (406), quadruple lauréate de Gr.II dans cette discipline, VISION INTENSE (415), présentée déferrée des quatre pieds pour la première fois et platonique lauréate du Prix Edmond Henry (Gr.II), courant novembre sur le tracé qu’elle