Ventes de Yearlings 2015 : le compte à rebours est enclenché.

C'est à 17 heures ce samedi que débuteront les traditionnelles ventes de yearlings de Deauville. Elles se poursuivront demain dès 17 heures et s'achèveront lundi avec la dernière vacation des ventes de sélection à 13 heures.

Ce soir, passeront sur le ring des fils de SEA THE STARS, GALILEO, PEINTRE CELEBRE, NEW APPROACH, POUR MOI ou FRANKEL, champion universel dont il s'agit de la première production.

Demain dimanche, la propre soeur de TREVE, qui porte le numéro 176, sera également proposée aux investisseurs. Elle devrait faire beaucoup mieux que son aînée, qui n'avait pas trouvé preneur à deux reprises sur le ring de l'établissement Elie de Brignac. Présentée en août 2011, lors des ventes de sélection, TREVE n'avait pas séduit les acheteurs et avait été retirée. Réinscrite en octobre, elle avait vu les enchères monter à 22000 euros, ce qui avait une fois encore incité Alec Head à la retirer pour finalement la faire exploiter par sa fille Criquette sous les couleurs du Haras du Quesnay, l'entreprise familiale.

On a coutume de dire que les ventes de yearlings donnent le la de ce que sera l'activité hippique ces deux ou trois prochaines années. Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas juste non plus. Les contingences de ce marché sont en fait plus proches du marché de l'art que du marché aux bestiaux. Acheter un yearling, c'est acheter beaucoup de rêve et un peu d'espoir, fondés sur un beau modèle et un pedigree hors norme. Cette année, on peut prédire que le chiffre d'affaires sera bon, alors que les indicateurs hippiques sont en berne, voire, dans notre pays.

Dans ce marché forcément très international, la société Arqana, qui appartient en majorité à l'Aga Khan, n'arrive qu'au cinquième rang mondial. L'an passé, en août à Deauville, il s'était vendu 261 yearlings pour un montant proche de 40 millions d'euros. C'était 5 millions de plus qu'en 2013 et sans doute moins que la cuvée 2015.