Trot - Résultat PMU - Prix du Calvados - PINSON nous donne rendez-vous dans deux semaines...

Temps fort de cette nouvelle réunion dominicale, le Prix du Calvados (Gr.III) faisait office de dernière mise au point à deux semaines du grand rendez-vous, le Prix de Cornulier. On s'attendait à un match entre la valeur sûre, ROMBALDI, et la valeur montante, PARIS HAUFOR, impressionnant lauréat pour ses premiers pas dans la spécialité, le jour de Noël. Mais le pensionnaire de Christian Bigeon a plus que sérieusement hypothéqué ses chances, au départ, s'élançant au galop. Pointé à une quarantaine de mètres de l'animatrice de la première heure, LA DANY BAR, PARIS HAUFOR n'allait pouvoir revenir mais sa fin de course, à la sixième place, reste très convaincante... ROMBALDI, cinquième, a conservé un nez d'avantage au passage du disque final sur son principal opposant mais lui n'a aucune excuse à faire valoir, étant déjà dominé dans le dernier tournant. Auteur d'un beau bout de classe dans la montée, le partenaire de Matthieu Abrivard est pourtant resté sans réaction lors de l'accélération de PLENTY POCKET, à l'entame des 500 derniers mètres. On a longtemps cru que la partenaire de Pierre-Yves Verva allait parvenir à dicter sa loi mais c'était compter sans l'incisive fin de course de PINSON (photo), décidément très à l'aise dans cette spécialité et qui signait par la même occasion son troisième succès de rang. LA DANY BAR obtenait une honorable troisième place devant PRINCE DE MONTFORT, constant figurant. Dans deux semaines, le Jour J, les données seront différentes mais, PINSON, qui sera cette fois déferré, peut prétendre au sacre en l'absence des hongres, de Surabaya Jiel et d'une condition physique sujette à caution dans le camp de Jean-Luc Dersoir suite à cette contre performance de ROMBALDI. Reste à savoir si SCIPION DU GOUTIER, autre prétendant à la victoire, sera revenu à son meilleur niveau. Quant à PRETTY JET et OLGA DU BIWETZ, plus connues sous la selle, elles devraient également être de la partie. Enfin, vu sa fin de course, on ne condamnera pas PARIS HAUFOR. Reste qu'il lui faudra cette fois s'élancer sur la bonne jambe...