"Je suis désabusé". C'est par cette phrase, apparemment sans grande conséquence, que la vedette mansonnienne, Jean-Paul Gallorini, a récemment acueilli une équipe d'Equidia venu prendre des nouvelles de Mandali, le grand absent du dernier Week-End International de l'Obstacle. Habitué à "pousser" des coups de gueule, le dernier en date contre un starter qu'il avait jugé responsable de l'incident survenu à son champion, Remember Rose, dans le Grand Steeple, Jean-Paul Gallorini s'est insurgé contre la hausse incessante des coûts de fonctionnement d'un métier qu'il ne pourra plus, selon lui, exercer très prochainement ! L'entraîneur parle donc de cesser ses activités car, pour reprendre ses termes, il n'a plus les moyens de payer pour travailler... A l'heure où nous écrivons ces lignes, il est difficile de savoir l'importance qu'il faut apporter à de telles déclarations. Cela dit, le professionnel n'est pas le seul à connaître des difficultés financières pour excercer son métier. A Maisons-Laffitte comme à Chantilly, les entraîneurs sont nombreux à éprouver de réelles difficultés à équilibrer leur budget... L'état, qui profite d'une importante manne financière grâce aux revenus des courses hippiques va-t-il être sensible à ce type de revendication ? Affaire à suivre...Publié le Vendredi 12 novembre 2010 par Canalturf
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